Gestion des zones humides.
En ce moment, des engins sont visible depuis les chemins… La physionomie des zones marécageuses du Parc évolue très vite, surtout les secteurs en eau douce. Les roselières indispensables à la vie de nombreuses espèces (Fauvettes, Râle d’eau, Butor…) ont tendance aujourd’hui à se développer avec l’atterrissement de certains plans d’eau ou fossés. Pour maintenir la présence et la circulation de l’eau, il faut intervenir chaque année ponctuellement, si possible en période sèche, pour limiter les phragmites (roseaux) sur certains secteurs. Une grue (rouge pour une fois et pas cendrée !) permet d’arracher les rhizomes et d’évacuer une partie des sédiments en gardant toujours la configuration naturelle des fossés ou des berges. Le travail le plus important reste néanmoins l’exportation de toute cette matière. Un travail indispensable et méticuleux effectué en interne par l’équipe de techniciens du Parc : Francis, David et Cédric.
Texte : Philippe Carruette – Photo : Clément Parissot.