Harle piette – le « petit noir et blanc »

Actuellement 14 Harles piettes dont 3 mâles peuvent être observés sur le site !

C’est le record en nombre d’individus sur le Parc depuis 40 ans ! Le nombre de mâles est surtout exceptionnel,  ces derniers étant plus casaniers et descendant moins vers le sud que les jeunes et les femelles.

« Je me souviens enfant d’un article sur l’oiseau dans le Courrier de la Nature, la revue de la société Nationale de Protection de le Nature. Il était présenté comme l’oiseau des glaces qui n’atteignait notre région que lors des vagues de froid sévères. Pour moi, il devint l’oiseau mythique que je n’aurais jamais l’occasion de croiser du regard. Ma première rencontre de ce harle (en février 1979) fut mémorable… ! »

Aujourd’hui les Harles piettes sont observés chaque année dans la réserve quelque soit la dureté de l’hiver. Les oiseaux ont dû mémoriser ce site d’hivernage favorable, à l’inverse d’autres espèces comme les cygnes nordiques ou les Harles bièvres.

4 réponses
  1. catherine dit :

    c’est un oiseau que je n’ai jamais vu, par contre j’observe ici des Harle huppé souvent en couple, souvent après un coup de vent, dans l’avant port…

    Merci pour les commentaires …

  2. Sylvain Lobry dit :

    Intéressante information car cette année ce ne sont pas les conditions climatiques qui les ont forcé à hiverner chez nous, les conditions d’hivernage doivent donc être bonnes sur le POM. Par contre j’avais pensé que les cygnes de bewick de l’année dernière reviendraient pour les mêmes raisons, apparemment non, peut être que pour eux les paramètres d’hivernage n’étaient pas les meilleurs ?

    • Alexander Hiley dit :

      Grand merci pour votre mail. Une tradition d’hivernage ne peut s’instaurer et se perpétuer que s’il y a déjà une régularité dans l’hivernage. Les Harles piettes passent l’hiver régulièrement sur le parc depuis 1993 (sauf en 2005).
      Les Cygnes chanteurs et de Bewick ne viennent que trop exceptionnellement sur notre littoral, forcés par des conditions climatiques défavorables en Angleterre ou en Allemagne, et jamais plusieurs années de suite, ce qui ne favorise pas une mémorisation pérenne du lieu de stationnement qu’elle que soit les conditions d’hivernage. C’est le cas aussi du Harle bièvre qui en plus est plus continentale. Dommage… !

      • Sylvain dit :

        Merci pour l’échange, c’est toujours bien d’avoir des avis de spécialistes. Ce que je voulais dire c’est qu’une tradition d’hivernage ne peut s’installer que si les conditions sont optimales (par rapport à d’autres sites d’hivernage) par exemple les harles piettes trouvent gîte et couvert sans sortir du parc (sauf erreur de ma part) alors que les cygnes de bewick devaient rejoindre des sites de gagnage en dehors (des champs cultivés je suppose). Enfin il n’y a rien d’immuable dans la nature donc l’espoir de voir de nouveaux hivernants existe même hors coups de froid.

Les commentaires sont désactivés.