Des billets sur l’actualité saisonnière des oiseaux, des observations naturalistes, des données inédites de baguage… vous pouvez également soumettre vos observations et photos.
C’est en été et au début de l’automne que le Faucon pèlerin est le plus visible sur le parc. Les juvéniles (plus sombres, beiges sous le ventre) nés sur les falaises picardes viennent chasser sur le parc. On voit, sur les photos de Jean Bail (merci !), la taille plus importante de la femelle (parfois presque un tiers de plus que les plus petits mâles) permettant une plus grande plasticité de captures des proies sur un territoire lorsque les oiseaux sont en couple cantonné.
En hiver des Faucons pélerins nordiques (allemands, suédois…) peuvent venir hiverner sur notre littoral. Les proies principales sur le parc sont les limicoles.
Texte : Philippe Carruette (Responsable pédagogique)
Photo: Jean Bail
Quelques photos plaisirs des yeux au grè des rencontres : Une jeune femelle de renard en recherche d’émancipation…
Les Marouettes ponctuées en maraude quand les niveaux d’eau étaient bas sur les zones en assec (ce qui est naturellement normal en été !)…
Les Hérons gardeboeufs passagers bien acceptés par les chevaux Henson…
Chaque jour est source de nouvelles rencontres, de plaisirs des yeux. Rien n’est jamais pareil, tout est sans cesse différent. Savoir encore porter des yeux d’enfant sur la vie… du quotidien.
Photos : Alain Bobillier
Philippe Carruette (Responsable pédagogique)
Discernez-vous quelque chose qui sort de l’ordinaire ? Non? et bien regardez de plus près…
Trouvé ?! Combien de fois passe-t-on sans s’en apercevoir à côté du papillon Catocala nupta (autrement nommé la Lichénée rouge ou La
Mariée) lors d’une balade dans la pinède ?
Au repos il est en effet parfaitement camouflé sur l’écorce des pins laricio, mais les ailes déployées ou en vol ce gros papillon nocturne (jusque 80mm d’envergure !) dévoile sa robe de… mariée : l’aile antérieure est ornée de bandes écarlates et noires et bordée d’un trait blanc.
Alexander Hiley (Guide Naturaliste)
En cette fin d’été les prairies pâturées par les chevaux Henson sont fauchées. Cela évite la prédominance des espèces botaniques non-mangées par les herbivores. Les prairies seront ainsi bien rases pour le stationnement à l’automne et en hivernage des oies et des canards siffleurs. Mais ce travail est aussi indispensable à la nidification printanière du Vanneau huppé l’année prochaine. Ce limicole ne s’installe pas en effet pour nicher si, en mars, l’herbe a plus de 10 cm de hauteur.
D’importantes coupes d’argousiers ont été effectuées par les guides le long du fossé central de la plaine Est (à gauche du poste 1). Ces arbustes finissaient par combler le fossé et se développer sur la prairie la rendant plus insécurisante pour les espèces prairiales. Quelques buissons ont été « épargnés » comme poste de guet pour les Tariers pâtres et des prés.
Texte: Philippe Carruette (Responsable pédagogique)
Photos: Hélène Lisambert (Guide Naturaliste)
